attendre de sortir

L’odeur âcre des cendres froides, les nappes chaudes de la machine qui essore, entre deux rayons de soleil qui coupent la pièce en deux, la pendule et les verres à trinquer, où l’après midi d’un pas lourd lent traîne dans la soirée, les mots qui avaient voulu dire mais qui n’y sont plus, les souvenirs qui pointent leur bout du nez aux fenêtres, qui claquent la porte, qui broient le noir, la nuit vient, demain nous verrons, s’il y a après le repas de quoi nourrir le cochon. (Blog photos Nadia Sablin)